Conditions de la conduite supervisée et modalités d’accès
La conduite supervisée est une étape fondamentale pour les apprentis conducteurs qui cherchent à acquérir de l’expérience avant d’obtenir leur permis définitif. En France, cette méthode permet aux jeunes conducteurs de pratiquer la conduite sous la supervision d’un adulte expérimenté, généralement un parent ou un tuteur, après avoir obtenu leur permis de conduire provisoire.
Les modalités d’accès à ce programme sont strictement encadrées. L’apprenti conducteur doit avoir suivi une formation théorique et pratique de base et obtenir une autorisation de conduite supervisée. L’accompagnateur doit répondre à certains critères, notamment posséder un permis valide depuis plusieurs années et avoir un casier judiciaire vierge.
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Plan de l'article
Conditions d’accès à la conduite supervisée
La conduite supervisée s’adresse aux candidats âgés d’au moins 18 ans. Avant de pouvoir s’inscrire, il est impératif d’obtenir l’accord de l’assureur du véhicule utilisé. Sans cet accord, la conduite supervisée ne peut débuter.
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Pour accéder à ce programme, le candidat doit suivre une formation initiale dispensée par une auto-école, comprenant au minimum 20 heures de conduite pratique. La réussite au Code de la route est aussi nécessaire avant de commencer la conduite supervisée.
Le processus débute par un rendez-vous préalable de 2 heures en voiture auto-école. Durant cette session, l’apprenti conducteur est évalué par un moniteur qui doit donner une évaluation favorable pour permettre la continuation de la formation.
L’accompagnateur joue un rôle central dans cette méthode. Il doit posséder un permis valide depuis plusieurs années et avoir un casier judiciaire vierge. Avant de commencer, l’apprenti doit signer un contrat de formation avec l’auto-école, ce qui lui permettra de recevoir un livret d’apprentissage.
Le candidat doit obtenir son attestation de fin de formation initiale (AFFI), figurant en annexe du livret d’apprentissage. La conduite supervisée ne réduit pas la durée de la période probatoire, celle-ci reste donc de 3 ans une fois le permis de conduire obtenu.
Modalités de la conduite supervisée
La conduite supervisée permet aux candidats de se préparer à l’examen pratique du permis de conduire. Lorsque vous estimez être prêt, vous pouvez passer ou repasser cette épreuve. Le choix de l’accompagnateur est central : il doit remplir certaines conditions précises. Voici les principales exigences :
- Être titulaire du permis depuis au moins 5 ans sans interruption
- Avoir un casier judiciaire vierge
Rôle de l’accompagnateur
L’accompagnateur doit veiller à la sécurité du jeune conducteur et corriger ses éventuelles erreurs. Il doit aussi s’assurer que le candidat respecte le Code de la route. Le livret d’apprentissage joue un rôle fondamental ici, car il permet de suivre les progrès du candidat et de noter les axes d’amélioration.
Formation initiale en auto-école
La formation initiale, dispensée par une auto-école, est un passage obligé. Elle se compose de 20 heures de conduite minimum et d’une évaluation favorable par un moniteur. Ce dernier doit juger le candidat apte à conduire en conduite supervisée. Une fois cette étape franchie, l’apprenti reçoit l’AFFI (attestation de fin de formation initiale).
Examen pratique
Avec la conduite supervisée, vous pouvez passer l’examen pratique dès que vous vous sentez prêt. Ce mode de formation permet d’acquérir une expérience significative et une confiance au volant. Contrairement à la conduite accompagnée, la conduite supervisée n’impose ni durée ni distance minimale à parcourir.
Avantages et inconvénients de la conduite supervisée
Avantages
- Expérience accrue : La conduite supervisée permet de se former et d’acquérir un maximum d’expérience et de confiance au volant avant le passage de l’épreuve pratique du permis de conduire.
- Coût réduit : Cette formation améliore, à moindre coût, l’expérience des candidats en attendant de repasser l’examen pratique. Comparé aux heures de conduite supplémentaires en auto-école, la conduite supervisée se révèle plus économique.
- Flexibilité : Contrairement à la conduite accompagnée (AAC), la conduite supervisée n’impose ni durée ni distance minimale à parcourir. Cette flexibilité permet aux candidats de progresser à leur propre rythme.
Inconvénients
- Absence de réduction de la période probatoire : La conduite supervisée ne permet pas de réduire la durée probatoire une fois le permis obtenu. Cette période reste de trois ans, contrairement à la conduite accompagnée qui réduit cette durée à deux ans.
- Engagement de l’accompagnateur : L’accompagnateur doit remplir plusieurs conditions, ce qui peut parfois compliquer le choix. Il doit notamment être titulaire du permis depuis au moins cinq ans sans interruption et avoir un casier judiciaire vierge.
- Accord de l’assureur : Le véhicule utilisé pour la conduite supervisée doit être couvert par l’assurance, ce qui nécessite l’accord de l’assureur. Cela peut parfois entraîner des frais supplémentaires ou des ajustements de contrat.
Comparaison avec la conduite accompagnée (AAC)
La conduite supervisée se distingue par sa plus grande flexibilité. Alors que l’AAC impose une durée et une distance minimale (3 000 km), la conduite supervisée s’adapte mieux aux besoins et contraintes des candidats. L’AAC offre des avantages comme la réduction de la période probatoire et une formation plus encadrée.
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